Détails
CD n°1 / Passacaille
1.Passacaille op 29
Sept lumières figitives op 55
2.Sept lumières fugitives op 55 – I
3.Sept lumières fugitives op 55 – II
4.Sept lumières fugitives op 55 – III
5.Sept lumières fugitives op 55 – IV
6.Sept lumières fugitives op 55 – V
7.Sept lumières fugitives op 55 – VI
8.Sept lumières fugitives op 55 – VII
Amers
9.Amers
Sept préludes op 70
10.Sept préludes op 70 – I
11.Sept préludes op 70 – II
12.Sept préludes op 70 – III
13.Sept préludes op 70 – IV
14.Sept préludes op 70 – V
15.Sept préludes op 70 – VI
16.Sept préludes op 70 – VII
Six préludes op 77
CD n°2 / Onze préludes op 78
1.Onze préludes op 78 – I
2.Onze préludes op 78 – II
3.Onze préludes op 78 – III
4.Onze préludes op 78 – IV
5.Onze préludes op 78 – V
6.Onze préludes op 78 – VI
7.Onze préludes op 78 – VII
8.Onze préludes op 78 – VIII
9.Onze préludes op 78 – IX
10.Onze préludes op 78 – X
11.Onze préludes op 78 – XI
Huit pièces op 6
12.Huit pièces op 6 – I
13.Huit pièces op 6 – II
14.Huit pièces op 6 – III
15.Huit pièces op 6 – IV
16.Huit pièces op 6 – V
17.Huit pièces op 6 – VI
18.Huit pièces op 6 – VII
19.Huit pièces op 6 – VIII
Uno
20.Uno
Blue Toccata op 66
21.Blue Toccata op 66
Durée totale de l’enregistrement CD 1 : 59’00 / CD 2 : 52’06
AR RE-SE 2019-8
LA PRESSE EN PARLE
Sortie en mars 2020 !
Dans le geste créateur de Florentine Mulsant, le piano est à la fois baguette de sourcier et vecteur d’inspiration poétique. Dans les pages qu’elle consacre à l’instrument, elle cultive volontiers l’esprit de la variation et une approche formelle très resserrée, une approche quintessenciée.
De la houle passionnée qui sous-tend les Amers op. 4, d’après Saint-John Perse (1984) à la concision émotionnelle des Six Préludes op. 77 (2018), le piano de Florentine Mulsant se veut imagier sans jamais être directement illustratif, poétique sans emphase, expressif et pourtant toujours pudique, intense mais secret, virtuose sans extraversion. Les variations qui vont animer Uno op. 8 (1992) ou la Passacaille op. 29 (2004) n’ont rien de l’application d’une technique scholastique, mais tout à voir avec un subtil jeu de reflets. Les Sept Lumières fugitives op. 55 (2014) laissent aisément percer une tendresse qui équilibre dans l’oeuvre les grands élans qui la traversent, de même que le cycle, très architecturé des 11 Préludes op. 78 (2018). La Blue Toccata op. 66 (2016) entretient également ce dialogue fructueux entre virtuosité et intériorité, entre geste instrumental et exigence poétique. Pour Florentine Mulsant, l’instrument n’est pas simplement le dispensateur de pages chatoyantes ou colorées, il est l’interprète privilégié et subtil des mouvements du coeur, dans ce qu’ils ont de plus précieux et de plus intense.
Octobre 2020
lire notre Revue De Presse Piano Works Florentine Mulsant